Shin continua son ascension jusqu'à ce qu'ils arrivèrent au cinquième palier. Là ils se retrouvèrent non pas devant deux, mais trois portes. Shin ouvrit la porte de droite, et les deux combattants y pénétrèrent sans un mot.

Ils débouchèrent dans un couloir identique à celui des filles, décoré identiquement et de la même taille. Shin semblait savoir où il allait, et marchant le long du mur gauche, toujours sans rien dire. Ishimatsu le suivait en admirant les Tableaux accrochés aux murs à certains endroits.

Shin s'arrêta devant la chambre 132. Il empoigna fermement la poignée, puis se tourna vers Ishimatsu et lui déclara :

"Tous les ans, j'occupe cette chambre. C'est la mienne, tout le monde sait ça. Tu seras en sécurité en dormant ici, personne n'osera venir te déranger ou te voler tes affaires pendant que tu ne seras pas là, grâce à ma seule réputation !"

Il sourit à Ishimatsu, puis ouvrit la porte. Ils entrèrent dans une chambre plutôt grande, possédant deux lits à l'air confortable, l'un situé conte le mur juste en dessous d'une fenêtre, l'autre posé à côté d'une bibliothèque. Deux grande armoires pour le moment vide faisaient face à ce dernier lit, et la pièce était éclairé du même genre de lustre que ceux qui étaient dans le couloir. Shin se tourna vers son ami et s'exclama :

"Inutile de te dire que je prends le lit en dessous de la fenêtre. C'est le lit que je prends chaque année, j'en suis tombé amoureux, je crois, on ne peut rien faire contre les sentiments, n'est-ce pas?"

Il n'attendit pas de réponse de l'autre, se contentant de déballer ses affaires et de les ranger dans l'une des armoires.

"Et cette armoire est la mienne, interdiction de mettre ne serait-ce qu'une paire de chaussette à toi dedans, ce sont mes affaires à moi qui doivent s'y trouver, compris?"

Et tandis qu'il parlait, il sortit un Katana immense, soigneument emballé dans un drap de soie fine, et le déposa avec la plus grande délicatesse dans l'armoire, en prenant bien soin de ne pas le cogner contre l'armoire.

"Dernière règle, et la plus importante. Comme tu le sais, ce Katana est détenteur d'un pourvoir immense que je suis le seul à pouvoir controler, donc interdiction formelle d'y toucher, même avec le petit doigt, sinon, je te tranche la gorge avec. Ah oui, ne touche surtout jamais la lame, ou le pouvoir du Katana te broira totalement, et tu finiras en tache visqueuse sur le sol, mélange de chair et de sang. Pas très ragoutant, n'est-ce pas?"

Ishimatsu avait suivi Shin tout ce temps, plein d'idées se bousculant dans sa tête. L'idée de partager sa chambre avec son boss lui faisait un peu froid dans le dos, car Shin était intransigeant à la moindre petite erreur. Ishimatsu devrait donc se tenir à carreau.

Il avait pénétré dans sa chambre à la suite de Shin, et comme il s'y attendait, son boss déclara que lit du dessous de la fenêtre était pour lui. Ishimatsu ne protesta pas, il n'avait que faire de l'emplacement ou même de l'apparence de son lit. Shin se mit à déballer ses affaires et à les ranger dans l'une des armoires qu'il s'appropria également. Ishimatsu se dirigea vers la deuxième armoire, l'ouvrit, et commença à déballer ses affaires. Puis, il regarda avec émerveillement Shin sortir son Katana et le ranger dans l'armoire.

L'arme était le symbole de leur clan, lorsque Shin se battait avec, plus personne ne pouvait le battre, pas même Mitsuomi ou Bunshichi.

Il commença aussi à ranger ses affaires dans l'armoire, toujours sans rien dire.

Après avoir fait un petit seau a la cafétéria Kayugui voulais s'alongé sur son lit car son réveil ne l'avais pas réussi et il voulais refaire une petite sieste.
Il longait tous les couloir, après 4 ans dans l'institut il les connaissait par coeur. Et par surprise il vut que Shin était arrivé dans sa chambre, la 132, comme tous le monde le sait. Mais se qu'il ne sais pas c'est que Kayugui occupe la chambre 133 donc pour atteindre sa chambre il devais passé devant celle du chef du clan Katana.
Il passa et Shin l'interpella :

" Toi, qu'est que tu fais la encore ? "

" Je vais dans ma chambre tout simplement, et oui je suis le voisin de Monsieur " dit Kayugui ironiquement

Ishimatsu regarda Kayugui surpris qu'il parle comme sa a Shin, pas au courant de l'accrochement qu'il avait eut dans le hall !

Shin grimaça. Cette vermine commençait sérieusement à l'agacer. Il pointa le doigt sur Kayugui et s'exclama :

"Je n'ai rien contre toi en particulier, mais j'avoue que ton comportement m'insupporte, tu agis comme si tu étais mon égal, alors que tu dois savoir toi même que nous n'avons rien en commun. Je ne souhaite pas te défier en combat singulier dès le premier jour d'école, mais sache que si nous nous rencontrone au tournoi de fin d'année, je te ferais tellement mal que tu me supplieras toi même de t'achever !"

Il marqua un temps d'arrêt, pour savourer l'effet de ses paroles. Puis, il reprit, un rictus de supériorité sur le visage à présent déformé par une expression déformée :

"De plus, dans cette école, les armes sont autorisées pendant les combats, pour le tournoi final, j'utiliserais mon fameux Katana, afin qu'aucun adversaire ne puisse faire un pli face à moi, et je déformerais leur corps d'une telle manière que même mort, il continuera d'effrayer les spectateurs ! Qu'en dis-tu?"

Kayugui regarda Shin d'un air ironique et lui dit :

" t'inquiète pas je connait ton katana mais je m'en fou, tu ne pourra pas me toucher. Apprend a me connaitra avant de dire des chose inutile. "

Agacé du comportement Shin ferma la porte au nez de Kayugui mais deriere la porte, il se demanda vraiment si il disait vrai !
Deriere la porte Kayugui dit une derniere chose :

" On se reverra au tournoi et tu sera surpris ! "

Fier de lui, Kayugui ouvrit la porte juste a coté de celle de Shin, puis rentra dans sa chambre. Enfin un peu de repos !

"En voila un qui n'a pas froid aux yeux en tout cas", fit Ishimatsu en brisant le silence, "il s'est condamné à mort tout seul, le pauvra, ahahahaha!"

Mais Shin n'avait pas l'air de trouver ça amusant. Il recommança à ranger ses affaires dans l'armoire, et Ishimatsu préféra arrêter de parler, au risque de se faire tabasser pour rien.

Une fois qu'il eut finit de ranger ses vêtements, Ishimatsu sortit son propre katana de sa valide, beaucoup moins long que celui de Shin, mais déja très beau et magnifiquement bien aiguisé. Le soleil qui filtrait à travers la fenêtre se refletait sur la lame, et Ishimatsu sourit. Son meilleur ami était enfin dans ses mains.